lundi 31 décembre 2007

Bonne année 2008 !


A l'occasion de la nouvelle année, j'ai enregistré ce message de voeux à votre attention. Bien fidèlement.

mardi 11 décembre 2007

Du concret pour les personnes âgées et pour Livry-Gargan

Il est des jours où les évènements s'accélèrent, où le travail préparé de longue date trouve son aboutissement, où l'on ne regrette pas le temps passé à monter certains dossiers...

Ce matin, lors de la réunion du Bureau du Conseil général, j'ai présenté en tant que vice-président en charge de ces questions, quatre rapports importants concernant l'action de l'Assemblée départementale en faveur des personnes âgées de la Seine-Saint-Denis.

Le premier concerne le deuxième schéma gérontologique départemental, qui sera soumis à l'approbation des conseillers généraux lors de la dernière séance de la mandature, le 29 janvier prochain. Ce document, élaboré depuis plusieurs mois en concertation avec les partenaires institutionnels, les professionnels et les associations, comporte un état des lieux, pose un diagnostic et propose des axes d'action pour les cinq prochaines années : pour améliorer les conditions du maintien à domicile des personnes âgées dépendantes qui le souhaitent, pour développer le nombre de places et diversifier les formes d'hébergement institutionnel (établissements d'hébergement pour les personnes âgées dépendantes, foyers-logements, accueils de jour, accueils temporaires...), pour mieux accompagner les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et leurs familles, pour lutter contre la maltraitance, pour favoriser la citoyenneté des seniors...

Le deuxième rapport concerne une nouvelle aide aux communes, pour la modernisation et la mise aux normes des foyers-logements (au nombre de 43 et accueillant environ 2 500 résidents dans notre département). Jusqu'à ce jour, le Conseil général n'intervenait pas dans le financement de ces structures, portées pour l'essentiel par les communes. Une autorisation de programme de 5,5 millions d'euros sur six ans, permettra de soutenir les projets de modernisation et de mise aux normes. Le foyer-résidence Jean-Lebas de Livry-Gargan pourra bénéficier de cette mesure nouvelle, qui sera votée dès le budget 2008.

Le troisième rapport concerne une nouvelle aide aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et fréquentant un des trois accueils de jour du département (Pavillons-sous-Bois, Aulnay-sous-Bois et Pantin). Le prix de cette prestation étant trop élevé, le Conseil général interviendra à compter du 1er janvier 2008 pour faire baisser la participation demandée aux familles.

Le quatrième rapport concerne l'habilitation à l'aide sociale de certaines places dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes à ce jour non conventionnés. Ces structures privées pourront désormais accueillir des résidents dont les revenus ne leur permettraient pas de s'acquitter des tarifs (souvent élevés) demandés, s'ils ne pouvaient bénéficier de la participation financière du Conseil général. En contrepartie, les établissements privés factureront un tarif préférentiel, fixé par l'Assemblée départementale.

Toutes ces mesures nouvelles contribueront, je l'espère, à améliorer la situation de nos anciens en Seine-Saint-Denis, amélioration à laquelle je travaille depuis 10 ans au Conseil général. Il s'agit, à mes yeux, d'un enjeu majeur de notre société pour les années à venir.

A l'heure du déjeuner, les élus de mon groupe (socialiste et gauche citoyenne) se sont réunis pour préparer la séance du Conseil général de mardi prochain, qui sera consacrée au vote du budget 2008 de l'Assemblée départementale. Comme pour les budgets 2005, 2006 et 2007, je serai le porte parole de mes collègues lors de cette séance publique, pour exprimer notre position sur cet acte majeur dans toute assemblée démocratique.

L'après-midi a quant à lui été consacré pour l'essentiel à des dossiers concernant plus directement le canton de Livry-Gargan. Accompagné de techniciens de la ville et du Conseil général, j'ai rencontré ma collègue Josiane Bernard, vice-présidente du Conseil général en charge des travaux et de l'assainissement. Au menu, divers projets importants pour les Livryens.

Pour lutter contre les inondations lors des gros orages, la ville et de département ont déjà réalisé de nombreux aménagements (bassins départementaux de la Poudrerie et de la Poudrette, bassins communaux Bayard-République et carrefour de l'Europe, travaux sur les réseaux tels ceux en cours avenue Turgot et Emile-Gérard). C'est encore insuffisant. Le Conseil général s'engage donc à construire en sous sol dans le parc Pierre-Bérégovoy, le plus grand ouvrage qu'il ait jamais réalisé (environ 20 000 m3, pour un montant estimé à 20 millions d'euros !). Il nous a été précisé que les études techniques devraient être achevées en 2008, pour une réalisation effective des travaux de 2009 à 2011 (construction du bassin proprement dit et des collecteurs le desservant). Nous avons aussi parlé des désordres subis par les riverains du secteur Bajstock/Lucien-Michard, pour lesquels aucune solution technique n'a à ce jour été trouvée malgré plusieurs études. La réalisation d'un nouveau diagnostic, plus poussé, a donc été convenue, intégrant l'amont (secteur riverain de Clichy-sous-Bois). J'espère que ces décisions importantes permettront, dans les prochaines années, de supprimer le risque d'inondation lors des orages habituels et de le réduire pour les épisodes exceptionnels.

Durant notre séance de travail, nous avons évoqué également le calendrier de démarrage des travaux de réalisation de l'itinéraire de circulations douces (pistes cyclables) et de paysagement, tout au long de la ligne des Coquetiers (tram-train T4). Les marchés ont été attribués par le Conseil général et les premiers coups de pioche devraient être donnés vers la fin du 1er trimestre 2008 (chantier estimé au minimum à 18 mois, pour un montant total de 10,4 millions d'euros, depuis Bondy jusqu'à Aulnay-sous-Bois). J'ai aussi essayé d'obtenir, au cours de ce rendez-vous, la prise en charge par le Conseil général de la réalisation de trottoirs sur la RN3, depuis le nouveau rond-point réalisé par le département, jusqu'au centre commercial. Certes, les trottoirs relèvent de la commune. J'ai cependant indiqué qu'à cet endroit, la RN3 était une voie urbaine rapide, qu'elle ne desservait pas d'habitation et qu'il s'agissait d'un problème de sécurité routière. L'hypothèse d'une piste cyclable, permettant de rejoindre le centre commercial et le nouveau cimetière depuis celle de la voie nouvelle en cours d'achèvement, a été aussi évoquée. J'espère que cette idée fera son chemin. Un tel aménagement, dont nos finances communales n'offrent malheureusement pas les moyens, améliorerait la sécurité et les conditions de déplacement de ceux qui se rendent à pieds vers le centre commercial et le nouveau cimetière, ou qui désireraient s'y rendre à vélo. A suivre donc...

Enfin, nous avons évoqué le devenir du parc de la Poudrerie. Ce dossier est complexe en raison de la multiplicité des intervenants : l'Etat (qui ne fait plus rien, même pour la sauvegarde des bâtiments historiques qui lui appartiennent toujours), le Conseil régional d'Ile-de-France (qui a délégué la gestion du lieu à l'Agence régionale des espaces verts, principal financeur, mais interlocuteur peu disposé à la concertation), le Conseil général de la Seine-Saint-Denis et les 4 communes sur lesquelles est situé le parc (à qui on demande surtout de donner de l'argent, sans être associé aux décisions). J'ai plaidé pour que le Conseil général ne se désengage pas financièrement malgré tout. Mais j'ai surtout retenu de la discussion qu'il ne serait pas inutile que je contribue à remettre tout le monde autour d'une table dans les prochains mois, pour renouer le dialogue, permettre de pérenniser ce lieu magnifique et d'y développer les projets environnementaux et culturels nouveaux qu'il mériterait.

Vous le voyez, les journées d'un élu local sont sans doute bien éloignées de l'image que s'en font nombre de nos concitoyens quand ils regardent la page politique du journal télévisé. On ne se paye pas de mots, on ne passe pas son temps à se taper dessus ou à penser à la suite de sa carrière. On imagine des projets (grands ou modestes), on essaie d'apporter des réponses à des préoccupations très diverses, on travaille, on est en plein dans le concret. C'est cela qui m'anime et c'est cela que j'aime.