dimanche 8 février 2015

Le gouvernement concrétise ses engagements pour le Bas-Clichy




Boîtes aux lettres éventrées, parties communes en déshérence, ascenseurs objet de pannes chroniques, charges exorbitantes (pouvant atteindre jusqu’à 400 euros mensuels), familles vulnérables abusées par des marchands de sommeil sans scrupule : telle est l’insupportable prix d’un passé mal pensé, payé depuis trop d’années par les habitants des copropriétés dégradées du « Chêne pointu » et de « l’Etoile du chêne pointu » à Clichy-sous-Bois.

Dès 2012, le gouvernement a décidé de mener une action résolue et concrète en direction de ce quartier, qui n’avait pas été retenu dans les opérations de renouvellement urbain engagées au début des années 2000.

Le 17 septembre 2012, quelques semaines seulement après les élections présidentielle et législatives, un protocole d’accord sur la réhabilitation des résidences de Clichy-sous-Bois les plus dégradées était signé entre la commune, représentée par son maire mon ami Olivier Klein, les ministères du Logement et de la Ville et l’ensemble des responsables publics locaux engagés sur les questions de rénovation urbaine et de politique de l’habitat. J’en avais rendu-compte sur ce blog le jour même.

Le 17 décembre dernier, je me réjouissais, toujours sur ce blog, de l’inscription la veille de ce quartier dans le Nouveau programme nationale de renouvellement urbain (NPNRU) découlant de la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014.

Le lancement de ce qui constitue la toute première opération d’intérêt national de requalification des copropriétés dégradées vient de se matérialiser par la parution, le 1er février dernier au Journal officiel, du décret de mise en œuvre. Assortie de moyens financiers dont nous devrions connaitre le détail prochainement, elle concernera plusieurs copropriétés du Bas Clichy et engage l’Etat et ses partenaires dans un vaste programme de rachat et de réhabilitation des logements qui les composent.

Je me réjouis du coup d’accélérateur ainsi donné à ce chantier de requalification qui permettra, en complément des projets d’aménagement prévus dans le cadre du Grand Paris, de transformer le visage du Bas-Clichy, à l’instar de la profonde mutation urbaine déjà bien visible dans le Haut-Clichy et à Montfermeil.

Même si ce temps est évidemment très long pour les habitants, il n’aura fallu qu’un peu plus de deux années au gouvernement pour concrétiser cet engagement, à la réalisation duquel je demeure attentif en soutien aux élus locaux.

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