mercredi 11 mars 2015

A la reconquête de la propreté de nos autoroutes


Dès mon élection à l'Assemblée nationale, j'ai souhaité agir pour la propreté des abords des autoroutes qui traversent la Seine-Saint-Denis, dont l'entretien avait été abandonné durant le quinquennat précédent, au nom de la fameuse Révision générale des politiques publiques (RGPP).

Une première question écrite posée au gouvernement le 30 octobre 2012, avait fait l'objet d'une réponse encourageante le 15 janvier 2013. Non suivie d'effets concrets, malheureusement.

Le 3 février dernier, j'appelais donc de nouveau l'attention de l'exécutif, au moyen d'une nouvelle question écrite publiée au journal officiel. D'autres élus, tels le président du Conseil général Stéphane Troussel et ma collègue députée Elisabeth Pochon, interpellaient également les ministres sur ce sujet, par d'autres voies.

Je me réjouis que le Premier ministre Manuel Valls ait entendu notre appel. Dès le 5 mars dernier, il annonçait sa décision de débloquer un fonds exceptionnel de 5 millions d'euros pour que soit menée sans délai une action d'envergure destinée à restaurer la propreté des autoroutes franciliennes. Les travaux de nettoyage commençaient le soir même, pour une durée de plusieurs mois.

Lundi 9 mars dernier, Manuel Valls a tenu à venir dans notre département pour superviser ces opérations et réaffirmer la volonté de son gouvernement d'en finir avec un laisser-aller qui n'avait que trop duré. Il a notamment déclaré à cette occasion que "le département de la Seine-Saint-Denis et ses habitants ont droit à la propreté et au beau, comme tous les habitants de l'Ile-de-France et comme tous nos compatriotes". "Vous vous rendez compte, a-t-il poursuivi, si on avait eu cette situation sur le périphérique parisien aux abords des beaux quartiers, ça n'aurait pas duré plus de quelques heures. Et parce que c'est en Seine-Saint-Denis, qu'il y a déjà toute une série de problèmes, on laisse perdurer des situations intolérables ? Non ! Il faut agir. Nous ne lâcherons pas le terrain. L'évacuation des campements roms, qui explique aussi cette situation, s'est poursuivie avec beaucoup d'opiniâtreté, de détermination. Il y avait, il y a deux ans, 9 000 personnes qui vivaient dans ces campements dans des conditions effrayantes. Aujourd'hui, il en reste 2 500, que nous essayons d'organiser, en trouvant à chaque fois des solutions sociales, humaines, dignes de la France". Soulignant que le nettoyage des abords des autoroutes allait se poursuivre dans la durée, le Premier ministre a déclaré : "Ce n'est pas une opération coup de poing. La France, la ville de Paris, la Région Ile-de-France, veulent concourir à de grands évènements, les décisions vont être prises dans les semaines et les mois qui viennent concernant l'Exposition universelle, les Jeux olympiques et là aussi, nous devons montrer ce qu'il y a de plus beau. La Seine-Saint-Denis mérite le respect".

Des mesures seront également prises, une fois la remise en état achevée, pour assurer un entretien régulier, rendre plus difficiles et sanctionner les comportements inciviques qui génèrent ce type de dégradations de l'espace public.

Je me réjouis de ces déclarations, accompagnées d'actes et suis heureux d'avoir participé à la sensibilisation des plus hautes autorités de l'Etat à cette question, qui touche à notre vie quotidienne.


Pour consulter ma question écrite du 30 octobre 2012 et la réponse obtenue le 15 janvier 2013 :
https://www.pascalpopelin.fr/docs/assemblee/questions-posees/2012-10-30_QEvoirie.pdf

Pour consulter ma question écrite du 3 février 2015 :
https://www.pascalpopelin.fr/docs/assemblee/questions-posees/QE%20entretien%20autoroute.pdf

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