vendredi 16 décembre 2016

J'ai voté la confiance au gouvernement de Bernard Cazeneuve




Par 305 voix contre 239, l’Assemblée nationale a approuvé, mardi 13 décembre dernier, la déclaration de politique générale de notre nouveau Premier ministre.

Je connais Bernard Cazeneuve de longue date et je peux témoigner de sa grande rigueur, de sa précision et de son investissement total au service de l’intérêt général. Toutes ces qualités, il les a illustrées durant de ce quinquennat, dans chacun des postes ministériels qu’il a occupés.

J’ai pour ma part eu l’occasion de travailler directement avec lui ces derniers mois sur les textes qui relevaient de sa compétence en tant que ministre de l’Intérieur, en particulier les lois de prorogation de l’Etat d’urgence et la loi du 6 juin 2016 renforçant la lutte contre le crime organisé et le terrorisme, dont j’ai été le rapporteur. A l’heure où la France connait des heures graves et difficiles, cela restera un honneur pour moi de pourvoir collaborer avec un homme d’une si grande stabilité.

Il  n’était donc pas envisageable, à mes yeux, de ne pas voter la confiance au nouveau gouvernement placé sous la direction de cet homme d’Etat, qui saura, j’en suis convaincu, relever les défis qui se présentent à lui avec détermination.

Mais au-delà de l’homme, il y a le sens de l’action collective. Le gouvernement de Bernard Cazeneuve à pour mandat de s’inscrire dans la continuité de ce qui a été entrepris par la majorité depuis le printemps 2012 et de mener à leur terme l’ensemble des réformes engagées pour poursuivre l’assainissement des finances publiques, tout en faisant progresser la solidarité, le combat contre les inégalités et la précarité, le redressement de tous les services publics, de l’éducation à la santé en passant par la sécurité.

Je me réjouis dont qu’il ait axé son discours de politique générale, qui a valeur programmatique pour les mois à venir et jusqu’au printemps prochain, autour de deux principaux éléments : la protection des Français face aux risques du quotidien et la nécessité de mieux préparer l’avenir.

Protéger nos compatriotes, c’est naturellement réarmer l’Etat, afin de lutter contre le terrorisme et toutes les formes de délinquance. Dans la droite ligne des mesures déclinées depuis 2012 -et avec plus d’intensité depuis 2015- l’année 2017 sera marquée par la création de la Garde nationale et par l’examen d’un projet de loi précisant notamment l’emploi des armes par nos forces. Je prendrai une part active à ce débat, en tant que porte-parole du groupe socialiste, écologiste et républicain à l’Assemblée nationale.

Protéger nos compatriotes, c’est aussi bien sûr, continuer d’agir pour moderniser notre protection sociale et garantir sa pérennité, renforcer l’accès aux soins partout et en particulier dans les zones en voie de désertification médicale. C’est permettre à chacun de faire valoir ses droits aux minima sociaux et à nos dispositifs de solidarité. C’est enfin maintenir au sommet des priorités de l’Etat, la lutte contre le chômage.

Préparer l’avenir, c’est ensuite réussir la transition écologique, en amplifiant et en accélérant les mesures et les engagements qui ont été pris au cours de ces cinq dernières années et plus particulièrement au terme de la Conférence sur le climat -COP21- organisée avec succès à Paris en décembre 2015. C’est aussi continuer d’investir dans l’éducation, dans la culture et dans la science pour offrir les meilleures chances à notre jeunesse. C’est enfin dynamiser et moderniser nos territoires au moyen d’une organisation institutionnelle simplifiée et mise au service du développement et de l’investissement local.

Il reste donc fort à faire et, pour reprendre les mots du nouveau Premier ministre, chaque jour qui reste jusqu’au terme de ce quinquennat sera un jour utile à notre pays.

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