vendredi 9 décembre 2016

Jusqu'au terme du quinquennat, nous agirons pour la réussite des jeunes




L’actualité politique a fait l’objet de multiples commentaires ces derniers jours. Il n’est donc nul besoin s’en rajouter un de plus ici, d’autant que chacun connait mon positionnement et mon choix, dans le cadre de la désignation de la primaire de la gauche pour l’élection présidentielle de 2017.  Au-delà de ce processus démocratique important, que nous avons inventé en 2011, il est tout aussi primordial, voire davantage, de rappeler que la majorité demeure pleinement mobilisée, jusqu’au terme de son mandat, pour amplifier son action en faveur d’une société plus juste, moins inégalitaire et qui s’intéresse à l’amélioration de la situation de ceux qui ont le moins. 

Parmi tout ce qui a été fait dans ce sens depuis le printemps 2012, je souhaite aborder deux mesures en particulier qui, fortes de leur succès et de leur efficacité, vont être l’objet dans les prochains mois et au moins jusqu’au mois d’avril, d’une importante montée en puissance.

Je pense en premier lieu à la garantie jeune, dispositif issu du plan de lutte contre la pauvreté adopté au mois de janvier 2013, qui a d’abord été l’objet d’une expérimentation circonscrite à quelques départements tout au long de l’année 2014, avant d’être étendu progressivement. Son principe est simple. Grâce à un accompagnement très étroit en matière de formation et d’accès à l’emploi, adossé à une allocation assurant un minimum de ressource, la garantie jeune a pour ambition d’offrir aux jeunes de 16-25 ans en situation de grande vulnérabilité de plus grandes chances d’insertion sociale et professionnelle.

Le Comité scientifique de la garantie jeune, chargé de suivre et de mesurer la pertinence du dispositif, vient de rendre un premier bilan d’étape. Celui-ci confirme d’abord que la cible initialement visée, à savoir les jeunes les plus précaires qui ne sont ni en étude, ni en emploi, ni en formation, est bien celle la plus bénéficiaire de la mesure. Il met par ailleurs en lumière son impact significatif sur le retour à l’emploi -et en particulier à l’emploi durable- mais aussi sur l’accès à l’autonomie.

Tirant les conséquences de ces résultats encourageants, le gouvernement a réitéré son intention de généraliser ce dispositif à l’ensemble du territoire national à compter du 1er janvier 2017. 150 000 jeunes devraient ainsi bénéficier de ce droit l’année prochaine, encouragés de surcroit par des démarches utilement simplifiées.

La deuxième mesure que je veux évoquer et qui n’est pas sans lien avec la première, concerne l’augmentation conséquente des budgets affectés aux Missions locales pour l’emploi des jeunes. Ces entités, créées en 1982, constituent un interlocuteur de premier plan dans le parcours d’insertion professionnelle et sociale des jeunes.

Afin de leur permettre de revoir leurs objectifs d’accompagnement à la hausse, le budget pour 2017 propose un abondement de 15 millions d’euros supplémentaires. Sur l’ensemble de ce quinquennat, les crédits consacrés au suivi des jeunes au sein de ces structures seront passés de 200 à 455 millions d’euros.

Nous continuons donc d’agir jusqu’au terme du quinquennat, avec détermination et engagement,  en faveur notamment de la réussite de toute notre jeunesse.

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