Lors d’un déplacement à Bobigny, le 23
février dernier, le ministre de l’Intérieur, mon ami Bruno Le Roux, est venu
constater les premiers résultats très encourageants de la réforme du permis de
conduire mise en œuvre à l’initiative du gouvernement en juin 2014.
Il s’agissait d’une part, d’alléger le coût à la charge des candidats et de leurs familles -qui avait atteint ces dernières années des sommets ahurissants- et d’autre part, de réduire les délais d’obtention de cet examen indispensable, qui ouvre la voie de l’autonomie, de l’indépendance et de l’emploi.
Des disparités persistent encore entre les territoires, mais le permis de conduire « nouvelle génération » a réduit partout les délais moyens pour repasser l’examen de la conduite après un échec -qui était le point noir du processus d’obtention- de 90 jours en 2014 à 63 jours au 31 décembre 2016. L’objectif demeure de passer sous la barre des 45 jours.
Les départements qui ont le plus bénéficié des effets de cette réforme sont ceux qui étaient le plus engorgés, dont la Seine-Saint-Denis qui -comme tous les autres territoires franciliens- enregistrait des temps d’attente excessivement longs. Alors qu’avant la réforme, les candidats devaient patienter en moyenne 161 jours avant de repasser l’épreuve pratique, ce délai a été ramené chez nous à 80 jours. C’est en pourcentage le progrès le plus important observé en France, même si, vu le point de départ, des progrès sont encore nécessaires.
Il s’agissait d’une part, d’alléger le coût à la charge des candidats et de leurs familles -qui avait atteint ces dernières années des sommets ahurissants- et d’autre part, de réduire les délais d’obtention de cet examen indispensable, qui ouvre la voie de l’autonomie, de l’indépendance et de l’emploi.
Des disparités persistent encore entre les territoires, mais le permis de conduire « nouvelle génération » a réduit partout les délais moyens pour repasser l’examen de la conduite après un échec -qui était le point noir du processus d’obtention- de 90 jours en 2014 à 63 jours au 31 décembre 2016. L’objectif demeure de passer sous la barre des 45 jours.
Les départements qui ont le plus bénéficié des effets de cette réforme sont ceux qui étaient le plus engorgés, dont la Seine-Saint-Denis qui -comme tous les autres territoires franciliens- enregistrait des temps d’attente excessivement longs. Alors qu’avant la réforme, les candidats devaient patienter en moyenne 161 jours avant de repasser l’épreuve pratique, ce délai a été ramené chez nous à 80 jours. C’est en pourcentage le progrès le plus important observé en France, même si, vu le point de départ, des progrès sont encore nécessaires.
Pour mémoire, la réforme du permis de conduire mise
en œuvre depuis deux ans et demi est fondée sur trois piliers : la
réduction du temps de l’épreuve de conduite -ramenée à 32 minutes, au lieu
de 35 auparavant- ; le renforcement des effectifs d’inspecteurs, grâce
notamment à la mobilisation des réservistes de la police et de la
gendarmerie ; l’externalisation de l’examen du code, confié pour partie à
des opérateurs privés.
Durant tout le quinquennat, nous avons agi pour redresser
la France, mais aussi simplifier le quotidien, au moyen de réformes simples,
pragmatiques et justes. Personne ne le dit, sans doute parce qu’il reste tant à
faire…
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